ABSENCE
Ce blog ferme pendant les vacances ! Retour le 20 août ! Bonnes vacances à tous !
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Le lanceur européen vient de fêter son 70ème lancement. Il s'agit du 214ème lancement, toutes fusées Arianes confondues.
Lancement réussi jeudi soir du lanceur européen Ariane 5 ! Il s'agissait du 3ème lancement de l'année, et du 70ème lancement de cette fusée, dont la première mission remonte à 1996. Le lancement de la fusée s'est déroulé comme prévu au centre spatial de Kourou, en Guyane. Pour cette 70àme mission, la fusée devait placer en orbite géostationnaire un satellite de télécommunications mobiles, ainsi qu'un satellite météorologique.
Un cadeau à une championne du bac
Pour ce lancement, une jeune bachelière calaisienne, Caroline Houriet, était présente. La jeune fille avait été invitée par Arianespace pour la féliciter de son 21,18 de moyenne au baccalauréat - un record historique. Elle a pu notamment visiter le centre spatial guyanais.
"J’ai rencontré des ingénieurs, c’est aussi très impressionnant, on voit les écrans de contrôle, le décompte, il y a une atmosphère très studieuse. C'est un privilège d’avoir été dans cette salle", a t-elle expliqué, enthousiaste, à La Voix du Nord, suite à sa participation à une réunion au centre de contrôle Jupiter. Et il semble qu'après 70 missions, Ariane 5 n'ait pas pris une ride : "Elle est immense, superbe, elle a de belles lignes, elle est bien proportionnée", a encore confié Caroline Houriet.
Anaïs GROCKOWIAK
Vous êtes ici... La Nasa vient de révéler une image spectaculaire, prise par la sonde spatiale Cassini. Il s'agit de la Terre, vue depuis les anneaux de Saturne.
La sonde Cassini, qui se promène du côté de Saturne, a pris une bien belle photo : celle de la Terre depuis les fameux anneaux. Située à plus de 1 445 854 740 km de la planète bleue, Cassini la révèle sous forme d'une étoile brillante. La Lune est elle aussi visible à son coin intérieur gauche.
C'est le 19 juillet dernier que le cliché a été pris par Cassini. La sonde fait partie de la mission Cassini-Huyghens et tire son nom de la dynastie des Cassini, astronomes français du XVIIème siècle.
Lancée en octobre 1997, Cassini s'est placée en orbite autour de Saturne sept ans plus tard. La mission, qui devait durer 4 ans, a été prolongée à deux reprises. Cassini devrait finalement s'écraser sur Saturne.
Compte tenu de la distance Terre-Saturne, les signaux entre la sonde et sa base mettront au minimum 68 minutes pour se propager. Ceci rend impossible le contrôle en temps réel, que ce soit pour les opérations prévues ou non. En attendant, Cassini nous a bien épatés avec ce cliché merveilleux...
Anaïs GROCKOWIAK
Dans le noir d'encre du ciel de la nuit, les couleurs explosent pourtant... Il suffit d'avoir l'oeil ! Voici les cinq plus belles images de l'espace.
Pour les 22 ans du lancement d'Hubble dans l'espace, la NASA a dévoilé cette photo grandiose. Il s'agit de la nébuleuse de la tarentule, une pouponnière d'étoiles située dans le Grand Nuage de Magellan. Ces étoiles, jeunes, sont bleues, et très chaudes.
Elle est longtemps demeurée un mystère pour l'Homme : la face cachée de la Lune ! Révélée par la mission Apollo 16, la voici sous son meilleur jour...
Quoi de plus beau que notre planète ? Bleue, ronde comme une orange, elle est également éclairée de milliers de petits points la nuit venue...Le cliché provient de la Smithsonian Institution.
Ceci n'est pas un projecteur, c'est Sirius, l'étoile la plus brillante visible à l'oeil nu (après le soleil, évidemment).
Dans la constellation d'Orion se cache un animal... la nébuleuse de la Tête de Cheval. Cette nébuleuse s'appelle en réalité Barnard 33, et est située à 1 500 années-lumières de la Terre.
Anaïs GROCKOWIAK
La mission Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN (MAVEL), qui devrait partir entre le 18 novembre et le 7 décembre 2013, doit s'intéresser aux mécanismes à l'origine de la disparition de l’atmosphère de la planète rouge. L'un des instruments à bord va plonger dans le passé de notre voisine… pour tenter de savoir si son atmosphère était propice à la vie.
C'est un instrument un peu particulier qui va prendre place à bord de la mission MAVEL, en fin d'année. Le Neutral Gas and Ion Mass Spectrometer, réseau de tiges chargées électriquement, permettra de mesurer le gaz chargé de particules – ou ions. "Les données pourraient être utilisées pour construire des modèles montrant comment Mars a perdu la majorité de son atmosphère, un phénomène qui continue à être l'un des plus grands mystères de la planète", a déclaré dans un communiqué de la NASA Paul Mahaffy, investigateur principal du spectromètre. L'instrument sera situé sur une plate-forme au-dessous de l'engin spatial, loin de ses propres gaz. Il recueillera des données lorsque la navette sera située entre150 et 500 kilomètres au-dessus de la planète. Il pourra stocker ces données dans la banque de mémoire de l'engin spatial pendant plusieurs jours avant qu'elles ne soient transmises aux satellites de la NASA.
Le portrait robot de l'atmosphère martienne
Chaque tension isole les ions en fonction de leur masse spécifique. Ceci permet à l'instrument de construire un profil, appelé spectre de masse, en fonction des différentes particules de gaz présentes dans l'atmosphère martienne. Outre la mesure des ions déjà présents, l'appareil peut également créer des ions à partir de molécules de gaz neutre. "Notre mission est de mesurer la composition neutre et ionique de l'atmosphère", a annoncé Paul Mahaffy. "Nous mesurerons les ions qui sont déjà là et ceux qui sont créés."
Les vents solaires
Les scientifiques ne sont pas encore certains de savoir pourquoi la planète rouge a perdu la majorité de son atmosphère. Toutefois, ils pointent du doigt les vents solaires. En effet, ce sont eux qui peuvent balayer l'atmosphère. Et si certaines planètes, comme la Terre, sont protégées de ces vents solaires, ce n'est pas le cas de Mars, qui ne possède pas de champs magnétique, à l'inverse de la planète bleue.
"Sommes-nous seuls dans l'univers?"
Si les modèles établis grâce aux données peuvent représenter avec précision l'atmosphère martienne d'il y a plusieurs millions d'années, les scientifiques pourraient être capables de répondre à des questions prépondérantes. L'une de ces questions : l'atmosphère était-elle autrefois assez importante pour maintenir l'eau liquide à sa surface ? "C'est un pas en avant pour arriver à une très grande question, qui est : "Sommes-nous seuls dans l'univers ?", a expliqué Paul Mahaffy. "Maven est une étape dans ce programme pour la compréhension de la vie sur Mars à ses débuts, et nous allons essayer de faire tout notre possible pour comprendre.", s'est-il encore réjouit.
Anaïs GROCKOWIAK
Hubble est un télescope en orbite dans l'espace. De par sa présence, il peut détecter des phénomènes invisibles aux télescopes terrestres.
Hubble est un télescope spatial, dont l'orbite terrestre basse à 600 km d'altitude. Il a été développé par la NASA, avec l'aide de l'Agence Spatiale Européenne, et est opérationnel depuis 1990. Il possède un miroir de 2,4 mètres de diamètre, ce qui lui permet de restituer des images avec une netteté incomparable. Il peut également observer à l'aide d'imageurs et de spectroscopes dans l'infrarouge proche et l'ultraviolet. Il est, de par sa position géostationnaire, plus puissant que les télescopes terrestres, handicapés par l'atmosphère terrestre.
Un méga télescope
Les données collectées par Hubble Space Telescope (HST) ont permis de réaliser des avancées particulières en astrophysique. En effet, Hubble a permis de détecter des trous noirs supermassifs au centre des galaxies. Il a également confirmé le taux d'expansion de l'Univers. C'est également Hubble qui a révélé l'existence de la matière noire et de l'énergie noire.
Un télescope en constante évolution
Hubble a été lancé en 1990 par la mission STS-31 de la navette Discovery. Dès le départ, il a été clairement indiqué que desmissions seraient régulièrement effectuées pour le maintenir et surtout l'améliorer. Cinq opérations de maintenance ont d'ailleurs déjà été effectuées, l'une en 1993, car les images fournies par Hubble étaient très décevantes. Puis une mission a été lancée en 1997, 1999, 2002 et enfin 2009. Les instruments ont été changés, et des réparations ont été effectuées. Certains instruments de mesures ont même été retirés, comme Wide Field/Planetary Camera (WFPC), Faint Object Camera (FOC) ou encore High Speed Photometer (HSP).
Anaïs GROCKOWIAK
Les navettes décollent à Cap Canaveral, en Floride, ou Kourou, pour les lancements européens. Les fusées, appelées lanceurs, retombent dans la mer ou l'océan, une fois que la navette s'est décrochée pour atteindre l'espace. 8...7...6...5...4...3...2...1...Ignition sequence... and launch of the shuttle...
Karen Nyberg est née l'année où le premier homme a posé le pied sur la Lune. C'est dans le Minnesota qu'elle voit le jour. Après une enfance paisible dans la petite ville de Vining, Karen Nyberg entame des études acharnées. D’abord par une licence en ingénierie mécanique, à l’university of North Dakota, puis par un master dans la même discipline, qu’elle achève, en 1996, à l’university of Texas, à Austin. C’est dans la même université qu’elle obtient son doctorat en ingénierie mécanique, en 1998.
Deux ans plus tard, elle est sélectionnée par la NASA en tant que spécialiste. Après deux années d’entraînement et de tests d’aptitude, elle est affectée à des tâches techniques au Astronaut Office Station Operations, où elle assiste les astronautes en missions durant six mois. En 2008, elle réalise son premier vol dans l’espace, et devient la 50ème femme à s’élancer dans le vide sidéral.
Actuellement, elle est en mission sur l’ISS. Elle s'est récemment faite connaître en expliquant comment se faire un shampoing dans l'espace. Enjouée, cette mère de famille dit aimer la course, le piano, dessiner et passer du temps avec les siens.
La NASA vient de découvrir une 14ème lune en orbite autour de la planète Neptune.
L’agence spatiale américaine a fait part de sa découverte lundi dernier : Neptune totalise quatorze lunes. La petite dernière, nommée S/2004 N1, mesure à peine plus de 19 kilomètres de diamètre, selon les observations du télescope spatial Hubble. Elle mettrait 23 heures pour faire le tour de Neptune.
Invisible à l’œil nu
C’est par des observations au travers d’Hubble que les scientifiques ont repéré ce petit satellite, distant de plus de 4687 millions de kilomètres de la Terre. Mais c’est sa luminosité qui l’a longtemps tenue cachée : S/2004 N1 est en effet 100 millions de fois moins lumineuse que la plupart des étoiles pouvant être observées à l’œil nu. C’est parce qu’elle apparaissait de façon régulière, sous forme d’un point blanc sur plus de 150 photos prises par Hubble, que les astronomes ont pu la détecter, entre 2004 et 2009.
Anaïs GROCKOWIAK
Luca Parmitano, astronaute italien actuellement à bord de l'ISS, va encore devoir attendre pour son opération extérieure : une fuite d'eau dans son casque le force à attendre avant de se risquer dehors.
L'astronaute Luca Parmotano va encore attendre pour retourner dans l'espace. Une fuite d'eau dans son casque, détectée alors qu'il était à l'extérieur, l'a en effet obligé à regagner la station internationale. "Après un peu plus d’une heure dans l’espace, Luca Parmitano, de l’Agence spatiale européenne, a indiqué avoir de l’eau qui flottait derrière sa tête à l’intérieur de son casque", a expliqué la NASA. Mardi, l'agence spatiale américaine tentait toujours de découvrir l'origine de cette fuite.
Des bulles d'eau dans l'espace
C'est à 15h29, heure française, que s'est déroulée cette étrange découverte : alors que Luca Parmito et son homologue américain Chris Cassidy étaient en mission à l'extérieur de l'ISS, Luca Parmito ressent une étrange sensation dans son casque. Ils ont donc rejoint précipitamment le laboratoire de recherche orbital, où des collègues, en ôtant son casque, on laissé échapper de grosses gouttes d’eau en apesanteur.
Pas de danger
"Luca nous a dit que l’eau [dans son casque] avait un goût bizarre", a expliqué peu après l’incident Chris Cassidy. "Pour lui, cette eau n’avait clairement pas le goût de l’eau potable que l’on boit ici", a-t-il indiqué. Des échantillons du liquide devraient être prochainement analysés. Il est probable que le liquide provienne du système de refroidissement de la combinaison de Luca Parmitano, fait qui sera validé ou non lors des analyses. Toutefois, à aucun moment la vie des deux astronautes n'a été en danger, affirme la NASA.
Une combinaison difficile à enfiler
Luca Parmito est le premier astronaute italien à sortir dans l'espace. Il effectuait à l'occasion de cette mission sa deuxième sortie. Lors de sa première expérience, il avait notamment évoqué, dans son blog, "qu’enfiler un habit d’astronaute demande des efforts considérables, en particulier la partie du haut". Pourtant, il avait insisté sur le fait qu'il se sentait "si bien [dans l’espace] qu'[il] ne peut s’arrêter de sourire".
Anaïs GROCKOWIAK